L'évolution du KORE

« Nous avons déjà essayé par le passé mais, pour être parfaitement honnête, nous n'étions pas une référence dans le monde du freeride. C'était plus ou moins notre dernière chance. »

– René Harrer, directeur ventes mondiales et division marketing ski

 

Parfois, on se retrouve dos au mur. Les doutes s'accumulent mais, en même temps, ils allument une flamme en nous. Comme le grand poète Eminem l'a si joliment dit, « La réussite est mon unique p***** de solution, pas l'échec. » C'est donc avec un leitmotiv similaire en tête que la division ski de HEAD s'est attelée à la tâche – et quelle tâche ! Au vu des tentatives précédentes, il fallait tout recommencer à zéro.

 

Une stratégie a alors vu le jour : le ski devait associer légèreté, flottaison et maîtrise. Convenir aux athlètes du Freeride World Tour et rester assez ludique pour s'amuser au quotidien autour de la station. Pour une marque axée sur la technologie, les solutions de construction étaient à notre portée. Mais le groupe de travail a eu besoin d'aide pour viser parfaitement juste. Faire appel aux hommes et aux femmes du terrain était indispensable, l'équipe de freeride HEAD s'est donc retrouvée au cœur de ce groupe.

Après avoir passé un temps considérable à tailler la poudreuse, écraser les cailloux, s'envoler sur de gigantesques sauts en backcountry et carver les pistes damées, nous avons fini par mettre au point une formule : la recette du nouveau ski freeride de HEAD.

Tout au long de ce processus, un mot est revenu inlassablement pour décrire l'ambition du projet et trouver l'essence même d'un super ski de freeride, son âme.

« Le ski était peaufiné et presque achevé... il ne manquait que le nom. J'avais une idée qui ne me lâchait pas depuis un moment. J'en ai discuté avec René et l'équipe, et ça leur a plu. Nous touchions quelque chose du doigt, mais la dernière pièce du puzzle m'est venue en parlant de l'utilisation de Koroyd dans les skis avec notre commercial d'Alberta, John Pettygrew. Le K du Koroyd a donné le nom KORE et on connaît la suite de l'histoire. Ça tombait sous le sens. », raconte Chris Vanderknokke, VP Winter Sports Head Canada.

 

Les bases étaient jetées, les skis en production, mais quelques doutes subsistaient.

« On savait qu'on tenait quelque chose, mais on ne savait pas encore à quel point. Sur les grands salons en Europe et aux USA en 2017, les gens se sont précipités pour me demander de leur montrer le KORE. C'est l'une des choses dont je suis le plus fier dans ma carrière, même les managers produits d'autres fabricants sont venus me dire que c'était le meilleur ski qu'ils avaient testé de la journée, toutes marques confondues ». René Harrer

 

Dès lors, évoquer HEAD et freeride dans la même phrase est devenu beaucoup plus naturel. S'appuyant sur une base solide, la gamme a ensuite continué de se développer pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui.

 

« Le feedback des athlètes a joué un rôle capital dans ce processus. Toute la gamme repose sur leur avis, notamment le KORE 111 qui est plus ou moins un ski d'équipe. L'un dans l'autre, c'est le lancement de produit le plus réussi de l'histoire des skis HEAD – et ce n'est que le début ! ». René Harrer